École Nationale Supérieure de
Techniques Avancées

Résumé

Aujourd’hui, il est courant pour les principaux éditeurs de logiciels de simulation, tels que STAR-CCM+, Ansys Fluent ou OpenFOAM, de publier une à deux mises à jour par an, voire plus. Ces versions visent généralement à introduire de nouvelles fonctionnalités, des modèles améliorés ou à corriger des anomalies détectées lors de l’utilisation. Dans l’industrie nucléaire, disposer d’outils fiables est essentiel pour simuler avec précision le comportement du fluide réfrigérant dans diverses conditions. Les logiciels de simulation étant aujourd’hui extrêmement complexes, une modification de code inattendue peut produire des résultats divergents par rapport à la réalité. Les tests de non-régression ont été introduits pour s’assurer que les fonctionnalités existantes continuent de fonctionner correctement après chaque mise à jour. Ils consistent à comparer les résultats obtenus avec la nouvelle version du code aux résultats expérimentaux et aux sorties validées des versions précédentes, afin de détecter toute variation. En CFD, ces tests utilisent des cas de référence déjà validés et disposant d’une large base de résultats approuvés. Chaque simulation est effectuée avec la nouvelle version du code, les données sont ensuite post-traitées, puis comparés aux données expérimentales et aux sorties des versions antérieures afin de confirmer la non-régression et la validité physique des modèles. Actuellement, ces tests sont réalisés manuellement, ce qui est très chronophage. L’automatisation de ce processus et la création d’un workflow reproductible constituent l’objectif de mon stage.