École Nationale Supérieure de
Techniques Avancées

Résumé

De nombreux gliders ont ´et´e d´eploy´es dans le Golfe du Lion (Mer M´editerran´ee Nord-Occidentale) en hiver pendant des ´episodes de convection profonde. Ils ont col- lect´e une quantit´e sans pr´ec´edent d’observations in-situ. On utilise ici un mod`ele de vol quasi-statique de glider pour calculer les vitesses verticales associ´ees `a la r´egion. Pendant la phase de m´elange, les gliders ont ´et´e soumis `a des vitesses verticales impor- tantes (positives et n´egatives, jusque -18cm.s-1 ). Les gliders ont suivi une trajectoire en dents de scie entre la surface et 1000m de profondeur, avec une p´eriode de 2-4h et une distance de 2-4km entre les apparitions en surface perturb´ees par ces courants. Ils ont travers´e des plumes convectives de rayon moyen de 397m et distantes entre elles de 1.85km en moyenne, donnant un rapport de pr´esence de plumes de 0.43 le long de la trajectoire du glider dans la zone de convection. Les plumes couvrent 18% de la surface de convection. Enregistrant non seulement temp´erature, salinit´e, mais aussi des pro- pri´et´es biog´eochimiques (oxyg`ene dissous, fluorescence, turbidit´e), les gliders ont d´etect´e des vitesses de plong´ees deux fois plus importantes que celle de remont´ees autour des plumes (-0.061m.s-1 contre +0.025m.s-1 en moyenne). On enregistre un signal moyen t´emoignant d’eaux plongeantes plus denses (0.0015kg.m-3 ) car plus sal´ees (+0.001psu) et plus froides (-0.005◦ C) que les eaux environnantes. Elles sont ´egalement plus charg´ees en oxyg`ene (+0.2µmol.L-1 ) mais on ne distingue pas de tendance particuli`ere ni en flu- orescence ni en turbidit´e bien que les signaux individuels pr´esentent une signature.