École Nationale Supérieure de
Techniques Avancées

Résumé

De nombreuses villes européennes cherchent des alternatives au bus diesel pour les transports en communs, dans le but d’augmenter la qualité de l’air en réduisant les émissions de gaz à effet de serre en centre ville. Une alternative condidérée aujourd’hui est un passage aux bus à hydrogène. Cette études contient trois parties : une analyse du marché des bus à hydrogène, le calcul des coût de fonctionnement de bus à hydrogène dans huit villes d’Europe et enfin une étude du coût des matières premières afin de déterminer si les technologies actuelles de piles à hydrogène permettront un jour de faire des économies d’échelle. La conclusion est que les bus à hydrogène ont encore des défis à relever. L’analyse du marché européen montre qu’il y a une place pour des bus à hydrogène : ils n’émettent que de la vapeur d’eau, ce qui respecte les critères de qualité de l’air, et leur chargement de combustible leur permet une meilleur flexibilité que la longue recharge des bus électriques. Cependant, l’analyse des coûts de fonctionnement montre encore des prix non compétitifs avec le diesel : les coûts de fonctionnement sont 1.4 fois plus élevés, et l’investissement initial est 10 fois plus élevé. De plus, il faut distinguer la production d’hydrogène gris, l’hydrogène produit par fracture d’hydrocarbone, qui émet CO2 : la pulltution est simplement déplacée hors du centre-ville. La production d’hydrogène vert, l’hydrogène produit à partir d’énergie renouvlable, qui est 10 plus cher que le gris. Enfin, les technologies actuelles de piles à hydrogène utilisent du platine, dont le coût et la rareté constituent un osbtacle pour obtenir à terme les économies d’échelle nécessaires. Pour être une jour compétitifs, les bus à hydrogène auront besoin d’un investissement massif dans la production d’hydrogène vert et d’un changement de technologie pour les piles à hydrogène.