École Nationale Supérieure de
Techniques Avancées

Résumé

Le suivi de l’eau et sa gestion est un enjeu sociétal vital. Pour réaliser ce suivi, les techniques de télédétection, dont l’altimétrie spatiale et l’imagerie satellitaire multispectrale, jouent un rôle majeur. En effet, elles apportent des données essentielles dans un contexte de diminution du nombre de mesures hydrologiques in-situ publiquement disponibles dans plusieurs régions du monde. Or, l’observation des eaux continentales, notamment les grands lacs et rivières, est nécessaire pour étudier le cycle global de l’eau. Mon stage s’inscrit dans ce contexte et s’est focalisé sur des pistes d’amélioration du calcul des variations de volume des eaux de surface du bassin du Mékong. Pour ce faire, je me suis tout d’abord intéressée aux mesures des hauteurs d’eau sur le réseau fluvial par altimétrie spatiale. L’examen des données des altimètres des missions Jason-2, Jason-3 et Envisat ont permis de quantifier les apports et les limitations de l’altimétrie en fonction de la scène. Une nouvelle méthode de traitement de ces données a été implémentée et testée avec succès sur un cas d’étude. Dans un second temps, je me suis intéressée aux masques d’eau qui permettent d’estimer la superficie des zones en eau. J’ai réalisé une comparaison de cinq produits de masques d’eau. Cette étude a permis de montrer quelques faiblesses dans certains produits, qui pourront être améliorés dans le futur.