École Nationale Supérieure de
Techniques Avancées

Résumé

Les éoliennes commencent à devenir de plus en plus actives dans le secteur de l'énergie renouvelable dans le monde. Il est donc nécessaire de repérer et d'éliminer leurs impacts négatifs sur l'homme. En effet, les pales des éoliennes produisent en tournant un son périodique audible qui peut être source de gêne sonore pour les riverains habitants aux alentours. Ce sont des modulations d'amplitude, c'est-à-dire des variations périodiques de l'intensité sonore. Pour pouvoir les éliminer, il faut premièrement pouvoir les identifier et caractériser leurs intensités. Dans cette étude, nous essaierons de trouver la meilleure méthode d'identification des modulations d'amplitude. On expliquera tout d'abord la méthode du domaine temporel développée par Fukushima en 2013 , ensuite la méthode du domaine fréquentiel faite par Larssun et Ohlund en 2014 et on finira par la méthode hybride élaborée par l'institut d'acoustique en 2016 . On les appliquera ensuite sur 3 signaux de références et puis sur les signaux enregistrés dans un parc d'éoliennes par un projet PIBE. En comparant les méthodes et en interprétant les résultats obtenus, on trouvera que la méthode du domaine temporel n'est pas assez fiable. Elle confond les modulations d'amplitude créées par les éoliennes avec le bruit de fond créé par l'atmosphère externe. On conclura que la méthode hybride et la méthode du domaine fréquentiel sont les plus adaptées pour éliminer le bruit de fond parasite. Cependant, les résultats nous prouveront que la méthode du domaine fréquentiel nous fournit une très petite échelle de valeurs pour la caractérisation des modulations d'amplitude.