École Nationale Supérieure de
Techniques Avancées

Résumé

L'étude du mécanisme des océans se révèle aujourd'hui primordiale pour de meilleures prévisions du climat étant donné son rôle majeur dans le règlement climatique. Son budget énergétique semble à chaque cycle vérifier la conservation de l'énergie mécanique grâce à ce qu'on appelle le mélange. Ce dernier se révèle indispensable pour compléter le modèle de l'océan et les chercheurs essayent de le paramétriser en fonction de nombres adimensionnés. Nous utilisons dans cette étude des mesures in-situ prises en mer des Caraïbes afin d'observer laquelle des paramétrisations de ce coefficient proposées dans la littérature est la plus fidèle à cette prise de données. Nous réalisons du traitement du signal pour exploiter ces données brutes et en déduire le coefficient de mélange mesuré. Les résultats obtenus au fur à mesure nous ont incité à revenir constamment sur notre méthode de traitement, comme par exemple celle pour déterminer l'écoulement moyen, l'intégration des spectres pour l'énergie selon des bornes que nous décidions, et surtout pour différencier bruit et signal. Nous analysons les paramétrisations de Shih and al. utilisant le nombre de Reynolds de flottabilité $Re_b$ et de Maffioli, Brethouwer et Lindborg avec le nombre de Froude perpendiculaire $Fr_\perp$, que l'on confronte aux résultats traités. Les deux paramétrisations ont deux ordres de grandeurs de décalage, dans les ordres supérieurs pour la première et dans les inférieurs pour la seconde, qui semble l'évolution du $\Gamma$ mesuré. Une étude de la dépendance du $\Gamma$ mesuré en fonction des nombres adimensionnés montre que la loi de puissance de Shih and Al. se superpose bien avec ces mesures, le décalage précédent serait principalement dû au coefficient devant. Pour le nombre de Froude, il se pourrait que la méthode de traitement ne soit pas très rigoureuse et qu'il fasse la revoir.